Nous connaissons d'innombrables proverbes tels que : "L'erreur est humaine", "On apprend de ses erreurs" ou "Ne comptez pas sur les autres". Faites votre propre erreur". Et en effet, nous entendons encore et encore parler de personnes qui ont particulièrement bien réussi et qui ont dû accepter des revers, souvent même traverser des situations dramatiques, afin de devenir si performantes.
Dans une grande partie de notre société, une erreur n'est pas une chose positive. Dès l'enfance, nous apprenons que les erreurs sont punies ou au moins réprimandées, et à l'école, les erreurs n'apportent que de mauvaises notes.
Alors pourquoi voir quelque chose de positif dans un comportement défectueux ?
Partout où des progrès sont réalisés, des erreurs sont commises, c'est humain. Le chemin qui mène à la réussite n'est généralement pas rectiligne ou sans problème.
Si les erreurs sont sanctionnées, les employés et les processus deviennent plus léthargiques par crainte des sanctions.
Considérer les revers comme une étape de développement n'est pas encore à l'ordre du jour dans de nombreuses entreprises. Mais pour des employés motivés et innovants, il est essentiel qu'il y ait une tolérance pour les erreurs.
Faire des erreurs, c'est aussi toujours une chance d'en tirer un enseignement, d'indiquer une évolution et de développer davantage sa personnalité.
La culture de l'erreur ouverte comme base
La gestion des erreurs est l'une des compétences les plus importantes des managers. Une culture d'erreur ouverte joue ici un rôle particulièrement important.
Ce n'est que lorsque les erreurs sont traitées ouvertement que les employés osent admettre leurs erreurs et que l'on peut en tirer un développement positif.
Pour cela, il faut également que les responsables eux-mêmes servent de modèles, qu'ils traitent ouvertement et concrètement les erreurs et qu'ils transmettent l'attitude de tolérance à l'égard des erreurs de manière crédible.
Bien sûr, cela ne doit pas être un laissez-passer pour des idées insensées. Faire des erreurs n'est pas dramatique, il est juste important de ne pas faire la même erreur deux fois.
Même Goethe savait que les "encouragements à trébucher"
En comparaison internationale, l'Allemagne est l'un des derniers pays à gérer les erreurs et les défaites. C'est pour cette raison que le terme "German Angst" s'est imposé.
La "mentalité d'évitement des erreurs" qui prévaut dans de nombreuses entreprises allemandes nuit non seulement à la motivation des employés à long terme, mais aussi à la possibilité de survivre sur le marché en tant qu'entreprise innovante.
Cinq conseils pour faire face aux erreurs
Chaque erreur a quelque chose de positif. Pensez à ce que vous avez appris de cette erreur et voyez-la comme une occasion de faire mieux.
Acceptez que des erreurs se produisent, ils sont humains ! C'est un véritable avantage concurrentiel que d'avoir appris à gérer les erreurs.
Laissez les émotions de côté ! Ne prenez pas une erreur trop à cœur, mais essayez de la regarder de la manière la plus objective possible.
Chaque personne juge les situations différemment. Laissez donc vos collègues vous partager votre travail et demandez à analyser les erreurs ensemble.
Il n'est certainement pas inutile de jeter un coup d'œil à notre page consacrée aux carrières et de s'informer sur notre large éventail de sujets.